Il n'est pas question non plus d'agir par personne interposée, à moins que le ciel ne vous l'impose. Je pense ici aux personnes qui ont recours aux voyants pour résoudre les problèmes auxquels elles sont confrontées dans la vie de tous les jours. Voilà la manière la plus sotte de gâcher son temps et son argent. Et plus on est pris par ce système plus on a tendance à changer de voyants tant il est vrai qu'on ne sort d'une voyance jamais complètement satisfait et tout cela sous la foi de quoi, sous la foi d'une connaissance que vous aurez vue à la sauvette et qui vous a refilé une adresse après vous avoir entendu parler de vos tracas, de vos soucis et déboires.

  Que les personnes concernées ne se sentent pas lésées. Mon propos est d'aider, d'amener tout un chacun à reconnaître la part de divin qui émane de lui, et partant, de se considérer comme indissolublement lié à sa propre faculté de trouver toute solution à n'importe quel problème qui le minerait à un instant particulier de sa vie.

  Première chose à reconnaître: Les problèmes, les ennuis, les soucis ne naissent pas d'éléments extérieurs à nous. Ils sont nôtres. Autrement dit c'est nous qui  sommes à la source de nos déboires, c'est nous qui les avons créés de toute pièce. Quand les maîtres initiés disent que la récompense,  la punition ne viennent pas de l'extérieur, elles sont en chacun, ils ne veulent pas dire autre chose que cela: la punition c'est moi qui me l'impose, la récompense c'est encore moi qui en suit la cause.

  Oui, il n'y a pas d'ennemi, il n'y a pas d'adversaire qui attendent tapis dans l'ombre pour vous sauter dessus. Je suis à moi-même mon propre ennemi, mon propre adversaire et c'est parce que je n'ai pu me défaire d'une tendance inférieure, d'un comportement de non amour que je me punis en m'envoyant des épreuves, des émissaires, ce peut être un parent, une connaissance, un collègue, un étranger, qui me harcèleront pour une raison ou pour une autre tant que je n'aurais pas mis fin  à mon comportement discordant. Bien sûr  ils seront toujours vus comme étant des petits diables, des méchants, des êtres à abattre. Mais avant que vous ne commettiez  le geste fatidique, regardez en vous-même et reconnaissez que ces petits diables sont des prolongements de vous-même et qu'ils vous aident d'une certaine manière à vous corriger, à prendre des décisions aptes à vous rétablir dans une expérience plus harmonieuse. Remerciez alors le ciel qu'ils existent et usez plus du pardon que d'autres moyens malgré la virulence de leur intervention. Dites-vous bien que cette virulence est proportionnelle à la gravité de votre position fausse et qu'il ne tient qu'à vous de faire en sorte qu'elle cesse.

  Tout tracas est la conséquence d'une pensée, d'un sentiment, d'une action inadéquats. C'est ce que s'évertuent à dire les maîtres éclairés. On le sait et pourtant on ne peut pas s'empêcher de penser que le fautif c'est forcément quelqu'un d'autre et jamais soi-même. Et quand on est sous le coup d'une telle pensée erronée quelle tactique adopte-t-on? On va vouloir neutraliser l'action perturbatrice des forces adverses. Et qui choisit-on pour effectuer ce travail? Un(e) voyant(e) ou quelqu'un qui est réputé avoir quelque pouvoir occulte…et qui le plus souvent monnaye très chèrement ses compétences.

  Deuxième chose à reconnaître : La voyance n'est pas la clairvoyance. Et c'est là le nœud du problème. Combien de personnes qui après une entrevue avec un voyant s'exclame: "c'est un initié". Et voilà le mot est lâché et c'est la source d'une série de contrariétés…pour vous.

  Essayons de donner une représentation juste des termes voyance et clairvoyance.

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