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L’ENSEIGNEMENT de l’ANGE (Les Dialogues avec L’Ange. Gitta MALLASZ )– Aperçu improvisé

L’AMOUR

« D’un côté l’Amour, de l’autre la Lumière, entre les deux, toi. L’Amour et la Lumière sont liés de telle manière que l’un et l’autre ne peuvent être séparément. Ils sont indissociables. Notre Guide nous enseigne comment parvenir à la Lumière mais il ne peut rien si notre moi n’est pas en accord et tant que l’accord n’est pas réalisé il ne peut y avoir AMOUR.

« Le rouge, amour terrestre : l’Eros
Le bleu, amour céleste
Le Pourpre est Sa couleur

« Chaque acte vrai se bâtit d’Amour.

« Il y a l’amour, il y a la force, qu’ils opèrent ensemble ! Que le Rayon et l’Amour se donnent la main ! Seulement ensemble ils sont agissants et le silence rayonnant sera ici-bas. Que la co/nnaissance, la conscience soient le lien et il n’y aura plus de faille.

« Sans l’Amour, rien ne peut s’accomplir : ni Co-naissance, ni Paix, ni Félicité.
La connaissance éclaire, le silence remplit, le Rayon apporte la chaleur, mais seul l’Amour relie. Parmi les sept éléments, l’Amour est au dessus de tous et il peut être dans tous. Le signe de l’Amour est le lys, blanc de neige ; son parfum monte jusqu’au septième ciel et pénètre tout. Sa tige est verte, ses racines dans la terre.

« Aime LE dans la perfection, admire LE dans l’imperfection, car tout est son miroir.

L’ACTE

« L’ACTE fait à temps est l’ACTE hors du temps. Comprendre avec son cœur est bonne chose, avec la tête, il l’est moins. Mais à certains moments l’humilité reste la voie à suivre.

« L’ACTE calme et le repos créateur, voilà ce qui est juste. Seulement dans le monde des apparences ils sont deux, en réalité ils sont un. Là où les parallèles se rejoignent : le NIRVANA.

« L’ACTE du bon serviteur qui est plus que nécessaire est la pierre de taille pour le Monde Nouveau. Il ne peut être bâti qu’avec elle. Le Monde Nouveau ne peut être bâti que de beauté. L’ACTE qui est plus que nécessaire, c’est le Beau. Rejette l’Ancien. Prends conscience du POIDS.

« Il n’y a pas de FOI sans ACTE
Il n’y a pas d’ACTE sans FOI
En vérité, ils sont UN
Observez ce que vous faites ! Soyez attentif au passage étroit, car ACTE et FOI deviennent UN, et viennent la nouvelle terre et le nouveau ciel.
Du matin au soir- du soir au matin, de la naissance à la mort, c’est un seul ACTE et c’est le service. Il n’y a pas d’ACTE petit, il n’y a qu’un ACTE : la TACHE.
Il n’y a pas beaucoup d’ACTES, Il n’y a pas peu d’ACTES.
Il n’y a qu’ACTE insuffisant ou ACTE incomplet.

« L’existence matérielle a trois degrés. La loi, la grande loi, que chacun est contenu dans son supérieur est inéluctable. La FOI n’est que préparation. N’ayez plus de FOI ! L’inaccessible est né : le seul ACTE, le passage, la quatrième vibration.
Votre corps contient les trois degrés de la matière. Si votre main est en mouvement, la matière inerte, la plante froide, l’animal chaud sont aussi en mouvement. C’est cela la clé.

L’ANCIEN

« L’ANCIEN est l’habit du Trompeur. Une chose qu’il ignore : le NOUVEAU.

« Il ne faut pas rejeter l’ANCIEN, mais s’en détacher et l’utiliser à une autre fin à présent

L’AIDE et L’Aidé

« Chaque être est AIDE. Garde toi toutefois de voir dans cette destination un privilège qui ne serait donné qu’à quelques uns. Tous vous êtes des aides. Mais attention ! C’est la foi de celui qui est aidé et non la tienne qui opère, c’est celui qui est aidé qui opère.
Celui qui aide est le pont entre l’aidé et l’Aide Eternelle, mais seulement aussi longtemps que c’est nécessaire.

Le BATISSEUR

« Arrange les fondations, remplis les avec des pierres et tu peux bâtir là-dessus.
Le mot BATISSEUR est : « que ce soit ! »
C’était – est omission
Ce serait bon – incapacité
C’est bon – suffisance
Ta parole : « que ce soit ! »

Le BEAUCOUP, le Peu

Le Beaucoup est l’œuvre du Trompeur
Ce qui est beaucoup est dilué
Le peu est difficile. N’attend pas qu’on ait besoin de toi. Elève ton cœur.
DONNE !

Le BON

« Il y a du BON dans chacun. Ne corrige pas le MAUVAIS, mais augmente le BON. Il absorbera le mauvais autour de lui.
Loue ! Loue en chacun ce qui est louable. La vraie louange construit. Tu verras des miracles. MAIS N’EMBELLIS JAMAIS ET NE MENS PAS, même avec de BONNES INTENTIONS.
Ne lutte pas contre la maladie, mais fortifie le sain, ce qui n’est pas la même chose.
Répands la SANTE ! Seulement cela.
Supprimer la maladie est une erreur.

Le CADRE

« Chaque culte rendu à Dieu, chaque religion ne sont que cadre. Le cadre limite l’espace. Le plan est l’espace sans espace, sans matière, et pourtant seule réalité.
Vase, temple, édifice ne sont qu’apparence. Ce qui est insaisissable, c’est cela l’unique Réalité. Tout n’est que cadre. Voler n’est possible que sans ailes. Tout le reste n’est que tentation d’égaler Dieu, chute. Nos ailes ne sont pas matière – ainsi nous sommes libres. Si tu es unis à moi, je t’emporte, je t’élève, à travers le temps et l’espace, jusqu’à ce que ton esprit repose en LUI.
Que Sa paix soit sur tous les hommes de bonne volonté !
La création est vase, la création est cadre. Remplis là, toi, HOMME ! Sang et pain ne suffisent plus. Seule la Lumière remplit les sept. Le vide noir que le cadre enserre, que le vase contient, est comblé. LUI, la Lumière, est né.

Le CHEMIN

« MARCHE SUR TON PROPRE CHEMIN.

Le COMMENCEMENT

« Au commencement était le silence. Du sein du silence est né le son. Ce son est l’Amour. Le son est le fils du Seigneur. Le Seigneur est le Silence. Au sein du silence reposait le son. Il est devenu corps. Il est né. L’Amour est la première projection. Le corps n’est rien d’autre qu’Amour devenu matière. C’est Lui qui œuvre. Le son est élan. La création est projection, matière faite de l’amour divin.
Ainsi est né la vie. Sont nés d’un son les sept. De l’UN les deux contraires, qui s’attirent et se repoussent. D’un son les sept. Des sept – tous les degrés de vie, suite infinie de sons. La création chante, résonne. Symphonie divine, suite infinie de sons et cependant sept. Les deux contraires et le sept sont la clé de tout. Les deux contraires concentrent et dispersent. Mais sur le plan sacré, sur la ligne sacré, ils sont attraction, concentration.

La CO-NAISSANCE

« Chacun des cinq sens est en marche. D’abord la matière – et c’est la main qui tranche. Puis l’eau – qui dissout et c’est le goût. L’air, matière fine – c’est l’odeur. C’est une matière encore plus fine – que transmet l’oreille. La lumière – qui traverse l’œil – est le cinquième. Et les cinq, ensemble, sont le sixième, le LIEN. Le septième est la graine.
Instant créateur ! Lorsque les sept n’absorbent pas – mais donnent.
Entre le haut et le bas se trouve votre tâche : le lien, la co-naissance, l’élément humain, l’élément créateur. Que la co-naissance s’éveille en vous. La co-naissance n’est pas le savoir, la co-naissance est LUMIERE, qui est, qui agit – qui donne.

« En lui, ce qui est pierre – c’est la vérité
En lui ce qui croît – c’est l’Amour
En lui, l’animal – c’est l’Harmonie
Le sixième c’est la Félicité
Le cinquième c’est la Paix
Le quatrième – c’est le lien, le cœur, la CO-NAISSANCE
Et le septième est le Tout.
L’homme ne se réjouit que si les sept sens, les sept âmes agissent de concert. C’est la clé. Que le nouvel être naisse en vous !
L’Amour précède la naissance.
Le rythme le plus secret, le nouveau rythme est : CO-NAISSANCE, moitié matière, moitié gloire, DONNE.

« Vos yeux sont encore aveugles, la Lumière éblouit encore, en fait, est encore froide. La nouvelle Lumière balaie toute croyance. Celui qui croit en Dieu – s’égare. Ne mettez plus votre foi en LUI – soyez UN avec LUI ! Que votre troisième œil s’ouvre ! Virtuellement seulement le Très Haut est UN avec vous. La vibration n’est pas encore accordée. Et ce n’est ni LUI, ni vous – qui en êtes la cause, seulement le temps. Percevoir c’est dans le temps. Entendre – c’est dans le temps. Voir – c’est dans le temps. L’essentiel est l’espace sans espace, le temps au delà du temps, le passage, le lien, qui seuls peuvent agir, l’élément humain, l’éclair, la CO-NAISSANCE.
Instant créateur, torrent de lumière qui se déverse à travers le nouvel œil. Il n’y a plus ni haut, ni bas – il n’y a plus ni mère, ni père. Instant créateur : DONNE.
La lumière se déverse. Vase d’or, d’or transparent. On ne peut pas le voir, on ne peut pas le toucher. On ne peut que le DONNER.
La MALEDICTION cesse.

« Que la CONNAISSANCE s’éveille en vous ! Que vos oreilles n’écoutent plus le bruit ! Que vos yeux ne regardent plus – mais pénètrent tout ! Le NOUVEAU pénètre tout. Disparais Mensonge ! Le nouveau rayon transperce tout ! La Joie éternelle vous est donnée en partage. Mais transmettez la ! SEUL celui qui donne – est MOI. Le nouvel élément entre ciel et terre est : CO-NAISSANCE.
En bas, l’enfer et le cimetière. En haut le ciel où Il demeure. Entre les deux est couché le nouveau-né, celui qui unit. Il n’y a plus ni mort, ni enfer, ni cimetière. Il n’y a plus de ciel inaccessible, quelque part la- haut, où les âmes glorieuses habitent et où résonne le chant des Anges. Il n’y a plus de droite ni de gauche. Il n’y a plus de liberté ni de prison. LUI est le nouvel enfant. Son corps est matière glorifiée, transparente, vibrante. Son âme est le rayon qui croît et se répand. Tout ce qui pousse sauvagement jusqu’à présent sur la friche n’est que litière. L’enfant repose sur elle. Votre Enfant. Au-dessus de LUI plane l’armée des Anges et elle L’adore. Pour LUI sont tous nos chants. C’est LUI que nourrissent toutes nos paroles. C’est vers Lui que va toute notre adoration. C’est un petit enfant,Tout-Puissant, futur éternel incommensurable. C’est lui l’âme de la Mesure. C’est lui l’Aide. Sa parole est le Silence et c’est lui le Rayon Eternel.

« Au-delà de l’autel, au-delà de l’Eglise – Là seul se trouve le nouveau. L’Eglise est l’ancienne patrie, bastion autour des sentiments. La nouvelle loi, la nouvelle grâce, la co-naissance remplit tout. Elle comble chaque trou au sein de la terre, qu’il soit tombeau, ou cœur vide, ou bouche affamée de pain, ou main qui tue. Ce qui est vide sera comblé, celui qui cherche trouvera. Et tout s’accomplira par LUI qui ne prend jamais, qui seul DONNE.

Un arc-en-ciel noir ceint le ciel. Qu’y a-t-il derrière le noir ! – la brèche noire. Les sept couleurs ont été effacées. Au-dessus des limites terrestres, dans le ciel, la fosse noire. « J’attends » a dit le Seigneur. Il n’attend plus. Entre ciel et terre, le vide noir va devenir blanc incandescent, blanc incandescent. La fosse noire n’engloutit que ce qui est mort. La lumière blanche incandescente lance des flammes incandescentes. S’y consume, tout ce qui vit et respire, tout ce qui est sans vie – tout ce qui est mort, tout ce qui sera , tout ce qui a été, tout ce qui est immaculé et tout ce qui est souillé. Terrible feu du ciel. Tout brûle et tout naît, mais la création vierge innocente ne meurt pas. Elle renaît à la vie. La lumière éblouit, la Lumière éternelle. Tout être est délivré. Entre deux infinis, l’espace sans espace : La co-naissance.
Une étoile est tombée : Lumière blanche incandescente anéantie dans le noir. La poussière de l’ancienne création annonce la nouvelle. Aspirez les étoiles ! Et semez-en de nouvelles dans le ciel, beaucoup, beaucoup ! Que la nuit devienne jour, clarté éternelle, qui donne toujours.
Entre l’armée du ciel et le sol de la terre, Lumière éternelle, Amour éternel, Adoration éternelle : « le DONNE ». Le sept a disparu. A disparu aussi l’ancien pont entre le ciel « et » la terre, - le « et » - la brèche noire, la cassure.
Ainsi peut venir le Nouveau, l’Eternel. Non à la place des sept, non à la place du noir, mais au-dessus de tout, les sept unis. Au-dessus du « peut-être » - la capacité d’ETRE, au-dessus du poids : – la CAPACITE d’AGIR. A la place de l’espace et du temps, où l’imagination tisse son voile : - l’Eternelle Réalité. A la place du « Multiple », à la place des « croyance » : la CAUSE et l’ACTE, qui ne peuvent s’unir que si s’allume la LUMIERE, le « possible ».
La pierre méprisée est devenue la pierre angulaire. Il revient, LUI, la Lumière.

« L’œil dit : LUMIERE
L’oreille dit : SON
La main dit : Acte
Le cœur dit : Amour
Tout cela n’est que projection. La CO-NAISSANCE est la clé. Mystère caché. Lorsque Sa lumière apparaîtra, tous verront par elle.
La co-nnaissance est le sept. La CO-NAISSANCE est le lien entre deux contraires.
Dans le sept le quatre est le cœur, qui concentre, aspire, appelle tout le sang, toute la force divine. Par lui les sept – deviennent chant, les deux – un, car le seul obstacle, le manque est comblé.
C’est Lui le nombre, la loi, le sel. C’est Lui l’amour qui croît, qui se déverse. C’est Lui le rythme , la vibration qui met en mouvement.
C’est Lui le chant, le libre. C’est Lui la lumière opérante. C’est LUI le Très-Haut.
Là où les deux contraires s’unissent, là naît la Parole, le Verbe, le point où tout s’allume, le foyer, la CO-NAISSANCE.
Ainsi l’innombrable devient UN. Les sels innombrables deviennent parole toute-puissante. L’Amour qui se déverse – devient Amour opérant. Et le rythme, la vibration – portent le chant.
Que le chant retentisse ! Le mur s’est écroulé, le mur, le vide. Victoire sur la mort ! Le quatre chante la Gloire des sept. Les deux moitiés se sont unies.

La CONCEPTION IMMACULEE

Merveilleux, Mystérieux est l’enseignement sur la conception immaculée. Trois pas c’est le temps : le passé : la purification. Le présent : le don total de soi-même. Le futur : les noces.
Sept marches conduisent à la vie éternelle. Sept pas que vous pouvez faire ! La première naissance, la païenne, est matière. La deuxième est purification, plante. La troisième est don de soi, harmonie. La quatrième est la maison décorée, la chambre nuptiale.
Par les trois marches d’en haut descend l’Amant, la Lumière. Si l’Amant trouve l’Amante, la mort disparaît pour toujours.
La conception immaculée est l’Amour Eternel qui n’est pas suivi de Bethléem, ni du tombeau, ni de résurrection. Le Nouveau Christ a revêtu sa robe de lumière, ses yeux resplendissent, ses cheveux flamboient. Il n’y a plus de naissance et plus de mort.
La naissance est douleur – la mort est douleur, car elles sont plaie, elles sont encore fissures. FELICITE – UNION.
La nouvelle maison est le quatrième, bâtie depuis l’éternité, décorée pour le fiancé. L’ancienne maison était façade, cadre qui se fend. Quitte la pendant que c’est possible ! Là le fiancé ne peut venir. Le fiancé éternel, l’amant éternel : la LUMIERE, le seul désir qui peut être assouvi.

Le CORPS

« Le corps n’est pas destiné à l’usage que tu en fais. Le corps n’est donné que pour donner.

« Le corps n’est pas cadavre, le corps n’est pas matière. Le corps est grain qui lève et ressuscite par Lui. Le corps est plan et non organe. Le corps c’est LUI-MEME.
Par quoi le grain est-il grain ? Par l’enveloppe ? Elle ne germera jamais.
Par LUI vous êtes grains, par LUI seul et c’est LUI qui grandira par vous. SAINT MYSTERE.

« Le premier corps est inerte, matière. Sa parole est « nécessité », son noyau : « LOI »
Le deuxième corps est encore lié, mais déjà en croissance. Sa parole est « possibilité », son noyau : « REPONSE » ;
Le troisième corps est déjà délié, tout en restant attaché. Sa parole est « volonté », son noyau :
« CAPACITE » ;
La parole du nouveau corps est « liberté », son noyau : « DONNE »
Le nouveau corps est le quatrième et pourtant tous les corps unis.

NECESSITE – est
POSSIBILITE – croît
VOLONTE – est mouvement
LIBERTE – agit
C’est le VERBE : LE DONNE

LA VERITE – brille, tranche
La POSSIBILITE – devient CAPACITE
La VOLONTE – devient LIBERTE
La nouvelle vibration élève tout. Tout progresse, mais immobile est le DONNE.

Le CREATEUR, La CREATURE

« Le Créateur aime, la créature aspire à l’AMOUR

« Le Créateur est à l’image de la Nature. Il est en nous et partout. Ne le cherche pas, c’est LUI qui te cherche. Cède-LUI.

« Tu n’es pas seulement Créature, mais tu participes aussi à sa force. Tu es ta propre créature. Ainsi du bien ou du mal, s’il t’arrive d’y penser, choisis le bien et le mal disparaît, car il n’y a plus personne pour le créer.

La CRITIQUE

« De n’importe qui, de n’importe où vient le signal d’un manque-« la CRITIQUE » - Ce n’est pas une image de ce dont tu es incapable, mais une image de ce dont tu es capable. Que chaque critique t’élève, car tes possibilités s’élargissent avec elles ! Chaque objet, chaque être autour de toi te sollicite. On te demande seulement ce que tu es capable de donner. Qui demande à l’impuissant, au misérable ? Cueille-t-on des figues sur le chardon ? Mais on secoue le figuier, parce qu’on attend de lui des fruits. Produis ! Ne crains pas d’être secoué – on ne secoue pas le chardon.


Le DEDANS, le DEHORS

« Il n’est de ténèbres qu’au dehors,au-dedans ce n’est pas possible. Il n’y a de bruit qu’au dehors, mais au-dedans naît le silence. Il n’y a de temps qu’au dehors et c’est au-dedans qu’il s’arrête. Il n’y a mort qu’au dehors et c’est au-dedans qu’est la vie. L’âme ne s’égare qu’au dehors, au-dedans son nid éternel.
Le vase est encore opaque. Si dedans le sept est incandescent, sa paroi devient transparente. Sa gloire traverse la paroi. Il n’y a plus ni mort ni bruit, ni souffrance.
Au dehors le temps s’arrête. Lui, il fait signe et tout être se met à chanter par vous. Soyez dans la la JOIE.


La DELIVRANCE

« Il y aura délivrance lorsque l’unique LUMIERE aura percé les ténèbres les plus profondes. De rêveurs, vous deviendrez éveilleurs. Vous devez arriver à ce point que quiconque vous regarde…s’éveille. L’Homme est le point foyer. L’Homme est en réalité uniquement un point. Le point de la délivrance. Toute forme, religion, ne sont pas notre voie. TACHE merveilleuse… ???
Tu es un tout petit être de la création et pourtant SON image et c’est cela que tu rayonnes.
Chaque organe de ton corps est l’image d’une force de l’univers et c’est d’elle qu’il reçoit sa force. Le battement du cœur de l’univers est UN avec le battement de ton cœur. Mais si les forces n’ont pas de TACHE, tout est vain. Existence sans but, c’est le chaos. Maladie c’est aussi le chaos. Si les forces de l’univers se rencontrent en un point, c’est la nouvelle création. La reconnaissance de la tâche est création – entonnoir. Chaque organe est sacré. Le corps est en petit l’image de l’infini

« J’ai perçu la qualité spécifique de chaque degré de vie. Ainsi ce qui anime la pierre, le minéral, le cristal c’est l’âme de la vérité, de la loi, du nombre, c’est le premier degré.
L’âme de la plante est Amour, croissance, le deuxième degré.
L’âme du troisième degré – de l’animal – est harmonie, rythme, mouvement.
Nous les humains, nous contenons ces trois degrés du monde créé et nous devrions déjà vivre le quatrième degré – le Verbe – et devenir ainsi le lien entre le monde créé et le monde Créateur. Ce lien c’est cela qu’on appelle DELIVRANCE (C’est le médium qui parle ici. Autrement c’est l’Ange qui parle par son intermédiaire).

La Vraie DEPENDANCE

« Si tu dépends du corps – tu n’es que corps
Si tu dépends de l’âme – tu es corps animé
Si tu dépends de l’esprit – tu n’es qu’Homme
Si tu dépends de LUI – Tu es tout.
Enseigne la vraie dépendance, la seule liberté, car tout le reste est esclavage ! Tout dépend de quelque chose, sauf l’Homme. L’Homme dépend de LUI.

Le DESESPOIR

« Le désespoir, le doute sont manque d’unité. Ne demeure pas dans la dualité. Quitte l’Ancien et de doute il n’y en aura point. Même le nouveau tu le quitteras aussi. Il faut quitter tout.
La douleur est l’ange gardien de l’animal. La faute que la peur signale à l’avance, la douleur la signale après. Les deux ne font qu’UN.
Ta loi est la JOIE

Le DESIR

« Le DESIR, le vouloir : Le Trompeur. Le désir est mauvais, le non désir est bon, le non désir est mauvais, le désir est bon.

La DISTANCE vraie et la fausse

« Un monde se transforme de matière en force. Et voici que vous tous vous le sentez. Bien que vous soyez à portée l’un de l’autre, il se peut que vous soyez plus loin les uns des autres que votre terre de ce lointain corps céleste. La création visible forme un tout. La distance ne se trouve pas là.
Aussi fine que soit la vibration d’une force, elle n’est que force – De même que vous ressentez cette force lointaine, de même chacune de vos pensées, chacun de vos gestes se répand et est agissant dans l’univers. Mais l’Homme est plus grand que tout corps céleste : Il est le corps du ciel. Pas seulement partie, mais tout.
Une cellule de l’orteil, qu’elle est éloignée d’une cellule de la tête ! Si le corps a mal n’importe où, toutes les deux le ressentent. Par quel moyen ? Par l’esprit. Toutes les étoiles de l’univers ne sont que cellules. L’Homme est esprit. L’esprit est infiniment petit et infiniment grand. Une cellule meurt, une force est née. Force inconnue, nouvelle, inhabituelle. Cela n’est pas fortuit. Prenez d’elle des forces ! La Force Nouvelle ne balaie que ce qui est inapte à la vie. Et ce n’est pas un dommage. Une force inhabituelle demande une résistance inhabituelle. Ce qui est sans vie ne résiste pas. Le vivant se transforme…là où il faut. Ainsi le mal devient bon. Ainsi la mort devient vie. Ce qui abat les autres nous vivifie.

DONNER

« Une seule voie, une : DONNER et non recevoir. C’est de LUI seul que tu peux recevoir. Tout te sera donné dont tu auras besoin. Le désir, c’est la marque de la distance. On ne désire pas ce que l’on possède. Existent deux mondes : Le Monde Créé et le Monde Créateur. Entre les deux : l’ABÏME. Il y a un moyen pour que les deux soient reliés à tout jamais : TOI. Tu es toi-même le pont qui fera disparaître cet abîme. Tu ne peux pas désirer le rayonnement Créateur lorsque tu es le pont en toi-même. Cela t’est donné. Le désir n’est pas pont. Seul la FOI l’est. L’argent, le sacrifice, la bonté, les bonnes intentions, la philanthropie, le sacrifice de soi, dans l’ABÏME ils vont. Le vrai don de soi est seulement le plus beau, le plus parfait, la plus belle lumière, la plus belle mélodie, le parfum le meilleur. Tout monte jusqu’à son marchepied. Et non les pleurs, le chagrin, le déchirement de soi, le vacillement. Si tu retiens le don de toi, c’est chagrin, tourment, sacrifice imparfait.

« Tout est bénédiction si tu donnes. Donner nous le pouvons que par LUI. Nous devenons UN avec la Cause et c’est la Joie. Le juste mouvement procède de LUI et retourne à LUI. Enseigne à tous à donner ainsi, alors la malédiction cesse. Donner ne vient pas de toi. Enseigne seulement ce qu’est donner. Enseigne aussi que tous le peuvent. Tout mouvement est au service de cela. Du mouvement intérieur naît le mouvement extérieur. L’homme le plus infâme, lui aussi, est homme, parce qu’il peut donner.

« Celui qui recule – s’éloigne. Celui qui avance – s’éloigne. Celui qui est immobile, qui vit – sans peur – qui agit, celui-ci est le « DONNE ».

«Aux autres tu as à donner de l’aide, tu as à donner. Tout te sera donné dont tu auras besoin. Aussi longtemps que tu ressens un manque, c’est que tu veux recevoir.

L’ENSEIGNEMENT de Lumière

« La grandeur de l’obstacle n’est pas punition, mais enseignement.

« Toi, il ne t’est plus permis d’espérer. Il faut que tu donnes l’espoir !
Il ne t’est plus permis d’avoir la foi. Il faut que tu donnes la foi !
Ce n’est pas toi qui dois aimer. Il faut que tu enseignes à aimer !
Que ce ne soit pas toi qu’on aime !
Que ce ne soit pas toi en qui on mette l’espoir,
Que ce ne soit pas toi en qui on croit.
C’est le poids. Mais léger et tu le portes légèrement.

« Jouets prêts, savoir prêt, nourriture prête, expérience prête, c’est cela que l’enfant reçoit et il en a la nausée. Sa soif de connaissance, son désir de créer, tout ce qui le rend Homme, dépérit. Son désir d’expérimenter, trop de conseils le tuent. Tout cela est lâcheté et incroyance.
Lorsque l’enfant devient adulte, tout est mort en lui.

« Ne complète jamais, ne conseille jamais, ne mâche pas à l’avance la nourriture ! Toi donne autrement et tout se renouvellera entre tes mains. Mets devant des épreuves, devant des tâches !
Séduis, attire dans ton sillage! Ne conduis pas, ne tiens pas la main !
Tu peux même pousser un peu celui qui est incertain et la certitude s’affirmera en lui.

« La multitude d’images en couleurs, de films en couleurs rendent grise la vue de l’Homme car au lieu de donner la couleur, il la reçoit.

« Toi, donne la faim ! Et non la satiété ! Tout est tellement connu : « nous savons tout ! ». Toi ouvre à l’inconnu ! Toi montre quelque chose de nouveau, plus fort que le son le plus fort et pourtant silencieux. A cela ils seront attentifs.

« Si tu prêtes l’oreille – même les pierres parleront.

« L’étoile indique le chemin. Le sage pèlerin avance ; lorsque vient la Lumière, il s’arrête. Il trouve l’Enfant NOUVEAU. L’ancien enseignement enserre. La nouvelle Lumière inonde tout. Au dessus de toutes les nations, au-dessus de toutes les divisions, de toutes les négations, l’éternelle affirmation :le « OUI ».

« Lorsque naît le petit enfant, il ne peut pas encore se servir de ses membres, mais l’éternelle force qui lui est donnée l’instruit.

« Notre enseignement révèle un mystère. Il vous est donné, mais transmettez-le ! Il vous est donné – mais que la Terre forme son vêtement !
La Terre n’est pas le sel, ni l’herbe, ni le cheval, ni le savoir, la Terre est celle qui forme le vêtement, qui transforme, qui protège la Lumière, qui l’enveloppe.
Ainsi l’enseignement-lumière devient supportable aux yeux qui ne voient pas encore.
Le cœur Divin bat dans le corps de l’homme, le cœur divin est feu, Lumière. Si le sang terrestre atteint la Lumière, il se transforme
.

« Ce que vous avez reçu jusqu’à présent n’est que base, préparation. L’UNION sur la terre avec LUI – est commencement. Moitié du nouvel enseignement. L’enseignement de Lumière ne peut venir qu’après. C’est au nom de la septième force qu’est venue ce message. Prenez-le ! Mangez-le ! Accomplissez-le ! L’enseignement est nourriture en vérité, en vérité pain. Donnez-en à celui qui vous sollicite. Mais à celui qui ne demande pas, donnez du sel, parole qui donne soif. Et le damné sera rempli de LUMIERE à l’aube du jour du Seigneur.

L'ETINCELLE

« Entre l’acte et la matière jaillit l’étincelle : L’ETINCELLE.

La Famille

« La famille, c’est le charnel : de la matière.

La FORCE

« La Force qui libère doit s’échapper à la hauteur des yeux. La matière est inerte. Il faut l’élever à cet endroit de façon à rencontrer l’esprit. Et là, l’étincelle jaillit et les yeux rayonnent.

« Chaque Force est ennemi si tu ne l’aimes pas. Tu ne peux l’aimer si tu ne la connais pas. Si tu t’unis à elle, il n’y a plus d’ennemi.
L’Homme est l’essence du monde créé.

« La Force, tu la détiens. Mais, jamais ne la garde pas pour toi-même. Il n’est point besoin d’ascètes.
Retenir la Force, c’est la cause de toutes les maladies.

« Il y a une multitude de voies, beaucoup de voies. Bétonnées, larges, lisses, elles parcourent la terre en tous sens. Et la folie les chevauche. La petite, l’étroite, la seule. Qui la verrait ? La folie aspire toutes les forces. Qu’est-elle au fait ?cette folie : La FORCE sacrée qui languit en prison.

« La Force est inertie. L’inertie est Force. Le rayonnement devient matière, la matière devient rayonnement.
Si tu rayonnes, ce n’est plus la Force seule. Force et Matière seuls, voici les Ténèbres Extérieures. Rien n’est plus aveugle que la Force !
La lumière qui est envoyée à travers les yeux, c’est la lumière qui voit.
Seuls, vous n’êtes rien.
Explosion atomique ! L’Homme-enfant sot-qui décompose tout et qui sera déçu, car LUI est un et indivisible !
Ce qui est divisible c’est la Force inerte et la matière forte. Le multiple devient UN : c’est la voie qui mène vers LUI !
De la multitude des hommes : l’HOMME.
C’est cela le miracle.

« La FORCE sainte a été donnée pour le nouveau, le NOUVEAU.
L’Homme a reçu ce « plus » (non soumis au cycle oestral, animal) qui comble le manque sur terre, pas pour faire beaucoup de corps- mais pour faire l’homme, l’HOMME. Il n’est pas besoin de beaucoup d’hommes, mais de l’HOMME.
L’homme a volé la Force sainte, ainsi il expie terriblement…

« Dure parole : La guerre est bonne. Soyez attentifs !
La Force qui manque son but, la dévastatrice, la destructrice ne s’arrêterait jamais s’il n’y avait pas de victimes pour l’absorber.
C’est le passé, il fallait que cela soit. Le mal, l’acte engagé ne peut être redressé. La victime absorbe les horreurs. Le persécuteur trouve le persécuté et la mort est rassasiée.
Votre voie est création, création par la FORCE SAINTE, cercle qui vient de Dieu, retourne à Dieu, dans l’ivresse créatrice.
Celui qui croit posséder en propre la FORCE est égaré. La force du faible, c’est LUI. Le faible est tendres prémisses, sacrifice vivant. La force destructrice est damnation. Le faible est glorifié, car la force du Seigneur habite en lui. Les yeux du monde le voient faible, mais le jugement du Seigneur le dit fort, parce qu’il ne prend pas d’arme, il ne s’enfuit pas, il ne résiste pas, là où sur le front du vainqueur brûle la marque. Et le ciel exalte le faible.

Le GERME

« Deux œufs : dans l’un se trouve le germe de la vie, dans l’autre, non.
Le germe, tu ne peux pas le donner, mais tu peux le faire éclore. Ne t’en soucie pas, couve !
Lui seul peut donner des GERMES, le SEIGNEUR des GERMES.
A ce qui empeste, et est pourri, manque le germe. C’est encore l’époque de la Malédiction.
L’Homme aujourd’hui est assis sur son œuf sans germe. Il le chauffe, encore et encore. Il protège l’œuf pourri qui s’est putréfié d’où le NOUVEAU ne sortira jamais.
Tant que l’oiseau couve, il ne pond pas d’autres œufs. SACHE LE !
Lorsqu’à la chaleur cela pourrit, c’est sans germe, si cela éclôt c’est bien.
TOI, donne seulement la chaleur ! Le pourri se juge de lui-même. TOI, donne seulement la CHALEUR !

La GRACE

« Autant de grâce que de tâche acceptée, tâche volontairement, librement acceptée.
La Grâce est réalisée, elle n’est pas arbitraire. Elle est réponse, couronne que porte l’acte pur.
C’est accompli. Le poids ne doit plus peser. Le poids attire vers le bas et il ne vous est plus permis de vous enfoncer.
QUiCONQUE est juste par contrainte est esclave. Ne soyez pas esclave ! Seule la liberté doit être votre air. Tranchez là où l’esclavage agit en vous ! Défense d’agir par contrainte !
L’existence, si elle pèse, l’existence, si elle écrase, c’est sur le front la marque de la honte.
Malédiction est : « je dois »
Délivrance est : « je peux »
L’élu choisit, l’élu peut agir.

L’HABITUEL

« L’habituel, c’est la mort, c’est le dissimulateur, c’est le sournois, c’est l’insensible.
Sa seule force : le mensonge, la dissimulation, l’habitude, la tiédeur.
Renversez tout…Toujours ! en vous-même !

« L’habituel c’est le passé. Impossible de lutter contre le passé.
Tournez-vous vers le JAMAIS-ENTENDU.
Le jamais-vu éclaire la Voie. Le jamais-entendu vous guide.

L’HARMONIE

« Si ta voix sonne pure, sans mensonge, sans déformation, sans intention, si tu ne fausses pas ta voix, c’est seulement ainsi que tu sers l’Harmonie.

L’HOMME

« L’homme : Au-dessous de lui, la mer, au-dessous de lui, la terre.
La création a conçu : l’HOMME.
Au-dessus de lui le ciel, au-dessus de lui, la lumière. Que l’amour immense avec lequel tu cherches Dieu se retourne !
La terre sert, l’armée des anges sert et elles s’unissent ainsi.
Ton corps est la terre. Le corps du serpent est sorti de l’œuf, malédiction que les Adams ont appelée sur la terre. Mais viendra le Christ, le NOUVEAU, si la terre et l’ange s’unissent en toi.
Tu connais bien ce qu’il faut faire. Il n’y a pas d’issue, car tous les chemins aboutissent en un SEUL POINT.

L’IMPOSSIBLE

« L’impossible n’existe pas. Tout est possible.


L’INCERTITUDE

« L’incertitude est bon, le certain est mauvais.
Le certain est bon, l’incertitude est mauvais.

« Ce qui paraît certain c’est la mort.
Le nouveau est toujours incertain.
Celui qui est incertain garde en lui l’unique certitude.

L’INDEPENDANCE

« Peu d’indépendance, beaucoup de matière, trop de matière.

L’INDIVIDUALITE

« Les quatre agissent en unité. La surface du globe est ondoyante. L’eau, la mer la recouvrent. Le sommet de la montagne émerge. Le sommet de la montagne, l’île, c’est l’INDIVIDUALITE.
La multitude reste sous l’eau.
Le plan créé est miroir.
Au creux de la matière inerte – le germe primordial. Il s’est élancé vers le haut. Il a percé la matière épaisse, aveugle. Il l’a dépassée et il s’est transformé. Les vagues de la mer l’ont bercé, c’est là qu’il a vécu. Il s’est hissé au dessus de la mer et l’air l’a accueilli. Le sol de l’air est l’INDIVIDUALITE. Ce n’est pas un aboutissement. Ce n’est pas suffisant. Après l’air vient encore ce qui depuis toujours a été tracé dans le plan. Et la force divine qui tisse les plans opère maintenant.
Atteignez ce nouveau degré ! Sans l’INDIVIDUALITE l’air est libre. Le pied des anges cherche en vain des sommets, des îles où se poser. L’INDIVIDUALITE est sol pur. Elle n’est pas aboutissement, mais sol.
Celui qui est sur le sommet, qu’il maintienne son équilibre ! Sinon notre pied n’a rien où se poser. Notre être est léger, ainsi il faut sous notre pied le sommet du roc, Vérité, Force.
Est-il si difficile d’atteindre le sommet ?
Il est plus loin que le tréfonds de la mer, bien au-delà de la mer, plus loin, très loin en haut. IL EST DANS LA PROFONDEUR DE VOTRE COEUR.

« La flamme grandit. La lumière se répand. La matière se purifie lorsqu’elle brûle.
L’air- l’esprit. La flamme- l’INDIVIDUALITE.
L’air est invisible- la matière est lourde, épaisse, aveugle. La flamme est le lien. Sans air- la matière ne brûlerait pas. Sans matière- il n’y a pas d’INDIVIDUALITE libératrice.
Le ciel peut s’unir avec la matière, mais uniquement au-dessus de l’eau. Rien n’est plus simple que cela. Transmettez toujours le feu !
Sept âmes de Dieu, sept flammes, sept degrés. Brûlez ! Chaque individualité ne peut être que plénitude, les sept ensemble.
L’Eternel Agissant a créé pour tout un guide. Sept Flammes-Esprit vous guident. C’est d’elles que vous recevez le " NOM ". Le NOM n’est pas parure vaine, il n’est pas hasard. Le NOM est éternel, le NOM est parcelle divine.
La bougie ne brûle pas sans mèche. Sans corps, il n’y a pas d’individualité. Le cœur-lumière bat, quelque part très haut. Si le don de vous-même l’atteint, la lumière jaillit, grâce divine. C’est par l’être terrestre qu’elle descend en bas.
Le septième, le seul Guide, vous enseigne. Sa force descend jusqu’à vous. Ainsi de l’infini naît l’espace et de l’espace naît l’infini. De la vie éternelle naît la vie temporelle et de la vie temporelle naît la vie éternelle.
Que la force des sept forces soit en vous. BRULEZ !

L’INSENSIBILITE

« Ton front, entre les deux yeux, là se trouve ton insensibilité, L’INSENSIBILITE. Chacune de tes cellules doit s’éveiller. La seule façon de s’éveiller est de cesser de rêver.
L’éveil se trouve du côté du Créateur. Tout le reste n’est que rêve. Celui qui est éveillé devient éveilleur à son tour. La créature le regarde et il s’éveille. Quiconque.

L’INSTANT

« Chaque instant et l’instant de l’instant sont portes. Il n’y a pas d’ « instant sacré », chaque instant est sacré.
Ainsi vous vivez dans l’Eternité et dans la Vie. Car la vie éternelle unit les deux. Tu es balle et joueur à la fois.
Ne porte plus ton attention sur le commencement. Entre fin et commencement- là où tout est conçu ; là, dirige ton attention !
La création est une balle avec laquelle joue le Père. Il la frappe, mais juste pour qu’elle revienne, dans la joie. Et tout est à cette image, corps célestes comme atomes.
L’instant éternel est rayon de la lumière éternelle. Pour accéder à la lumière infinie, tu dois dépasser le plan de la création. En dépassant le plan créé tu te libères et tu libères.
Il n’y a plus de prisons si une brèche ouvre vers le dehors. Cette brèche est la DELIVRANCE.
Il n’y aura plus de prisonniers, mais des habitants dans la sphère. Plus de malédiction, mais bénédiction -plus d’obscurité mais lumière.

L’INTUITION

« Laisse l’intuition parler en toi. Elle est ton guide.

L’IVRESSE

« Toute ivresse est hommage à Dieu. L’ivresse la plus grande absorbe la plus petite. Mais la plus petite continue à vivre dans la grande. Rien n’est perdu !
Qu’il n’y ait donc pas de doute en ton âme !
Le plus sacré c’est l’IVRESSE.

« Toute ivresse est avant-goût du SANS-POIDS.
Vertu, bonté, bonnes intentions ne sont que pots ébréchés, vides sans la boisson.
Avec une soif inextinguible, soyez assoiffés de l’IVRESSE, qui seule peut délivrer.

« La matière que l’on assume, c’est le POIDS.
Le POIDS est la VOIE.
Si vous pouviez pressentir l’attirance d’amour de la LUMIERE vers le POIDS, alors vous goûteriez l’IVRESSE.

« Ce n’est pas l’œuvre d’art qui est création, elle n’est que vase. Le vase est rempli et la boisson crée. Ce qui était jusqu’à présent vase-sera boisson. Ce qui était boisson-sera IVRESSE.

La JOIE

« Bâtissons-lui une nouvelle maison ! Un nouveau vase pour la boisson. Car la boisson se déverse et il n’y a rien pour la recueillir.
L’ancien temple était bastion. Forteresse. Le nouveau temple ne l’est plus ! Il n’a pas de murs.
Annonce le MONDE NOUVEAU avec les moyens qui te sont donnés !
Crée ! Mais fais attention à cela : le « il faut », la contrainte, c’est la MORT.
Que la JOIE guide chacun de tes traits parce que tu les traces à sa place !

« L’indice est la JOIE. La Joie une.
Une seule place où trouver la Joie : Au-delà de la personne. Au-dedans d’elle il n’y a pas de joie, car là est « ce qui n’est plus bon ».

« Apprends à jouer, non pas avec le corps, mais par le corps. Apprends à jouer de nouveaux jeux !
Prépare à la création ! Plus de jeux anciens, mais des nouveaux !
Chaque organe, chaque membre est un avec une force universelle.
Préparation. Nouveau jeu, nouvelle danse, nouveau monde.
Si l’enfant joue, il s’oublie lui-même, il oublie son moi. Voilà ce que le nouveau jeu crée. L’enfant qui ne sait pas jouer tout seul est mort. Qu’y a-t-il de plus doux que de LE servir ? Si tu pouvais une seule fois goûter le jeu où tu t’oublies !
La création ne peut être qu’un jeu où l’on s’oublie.

« Seule la joie est sûre. Pour tout il y a une explication. Pour la Joie, il n’y en a pas. Nous ne savons pas dire pourquoi nous nous réjouissons, mais c’est là notre service. Et ce que nous avons reçu est source de joie pour les sans-joie.

« La joie est le signe.
Voici ce qu’est la joie : le mouvement est lancé, se diffuse en joie, revient à son point de départ comme la respiration.
Dans le cœur sont le commencement, la fin et la joie.
La joie est l’air du MONDE NOUVEAU.
Même le pur vaurien que tu abrites sous ton manteau va apprendre à se réjouir.
Réjouis-toi donc, pour que ta joie soit parfaite.
Aux heureux, aux malheureux, donne !
N’économise pas la JOIE.

« Haine, feu, poisson, c’est cela le berceau de la JOIE.
Le monde créé est son corps.
La bile, la bile aussi est source de joie, pourtant c’est un poison. Dans ton corps il y a feu qui ne détruit pas, poison qui ne tue pas.
TOUT EST BON DANS LE PLAN.
Son mystère c’est la transformation.
L’HOMME EST LE GRAND TRANSFORMATEUR.
La force non transformée, la force non utilisée détruit, dévaste, empoisonne.
Le Mal est le « plus », mais il est le berceau de la joie.

« Ce qui est sève pour la plante est joie de vivre pour l’homme. Sans joie de vivre- sécheresse. Soyez toujours pleins de joie de vivre.
Décision- délimitation. Ainsi le mur tombe de lui-même et le « moi » est déjà à la 3ème personne.
Soyez toujours pleins de joie, envers tous, envers tout, envers toi-même. Cette joie envers soi-même est plus difficile à instaurer. On ne le peut que si on « se quitte ».
Pour cela la demande est nécessaire.
Tu ne rayonneras pas si tu oublies de demander.
Demande toujours ! Constamment ! Ne sois pas tiède…

La LIBERTE

« Tu es libre d’agir. Tu peux accepter ou refuser. Tu peux t’élever ou descendre. Cela ne dépend que de toi.

Le MAL

« Les forces dévastatrices ne sont pas à leur place. C’est pour cela qu’elles détruisent.
Il n’y a pas de destruction si tu les élèves. Du poison – La guérison.
Du feu – La lumière.
Car il n’y a pas de MAL, il n’y a que la tâche qui n’est pas reconnue. C’est en cela que le MAL est le berceau de la joie.
En vain vous fuyez le MAL ! Il n’y a pas de MAL – éternelle question de l’homme – et personne ne le sait.
Le MAL est le BIEN en formation, mais pas encore prêt.
Maladie. Chaque organe de l’homme est une force. Que tout l’ensemble porte des fruits ! Là où il y a désordre, le plus s’écoule… La bile est un poison si elle déborde.
Ce qui est – vers le haut – Monde nouveau est – vers le bas – poison.
Elève tout ! Vers le haut, la vie, mystère du jaillissement de la joie éternelle.
La colère qui est force dévastatrice – vers le haut est Alléluia.
Le feu qui détruit – flamboiement de joie vers le haut.
Et toutes les maladies, tous les maux, tout le mal cesseront.
Non plus MAL et BIEN – mais uniquement BIEN.
Que le lien soit !
Et que cela soit clair : le MAL n’existe pas, mais seulement la force non transformée. Tu accueilles en toi le MAL et tu le transformes en BIEN.

La MALEDICTION

« La Malédiction est interdiction. S’il n’y en avait pas, nous serions encore toujours errants.

Le MANQUE

« Ce que tu fais en trop d’un côté – indique un manque de l’autre côté. Même si le superflu ne comble pas le manque, ne jette pas le superflu ! Il servira en son temps.
Il ne faut pas ôter, ni remplacer – mais mettre à sa place, diriger. Le beaucoup vers le peu. Le manque indique le beaucoup. Le beaucoup indique le manque.
Si tu les diriges l’un vers l’autre, il n’y aura pas de mal.

« Il n’y a qu’un seul manque. Si tu en trouves beaucoup, tu te trompes. Mais si tu as trouvé le manque unique, alors demande ! Et la grâce du Ciel te comblera, car tu ne fais que cette seule demande. Ainsi le sacrifice est accompli et la graine sacré croît, se développe. Et l’enveloppe éclate toute seule. Ce qui remplit la graine – c’est le manque. Ne parlez pas du manque ! Qu’entre vous aussi, ce soit un secret !
A Lui seul, confessez-le !

Le MENTAL

« Le mental s’arrête là où commence la foi. Il ne peut jamais l’atteindre. Le mental ne peut s’élever jusqu’au Ciel, car il est de ce monde.

« Le mental, non pas conducteur, mais conduit.

La MESURE

« Fais attention à la mesure ! Car ce qui est plus soit vers le haut, soit vers le bas, c’est s’écarter du chemin. C’est pour cela que nous avons le sentiment du peu – du trop. Entre les deux se trouve la voie. La juste mesure, c’est l’équilibre entre force et matière, entre fini et infini.
Sois attentif, ne quitte pas le chemin ! Ta mesure est unique et elle ne se répète jamais.
Chacun a sa clé pour sa mesure.

« Ce qui est pour la plante croissance est pour l’animal mouvement et pour l’homme : « DONNER ».
Donner n’est pas fruit, mais croissance, préparation.
Si vous ne donnez pas constamment, vous dépérissez.
L’incommensurable apparaît dans le mesurable.
La perfection dans les limites est l’image de l’illimité.
La mesure est donnée – elle est en vous. Si vous remplissez votre mesure – vous croissez, sinon vous dépérissez.
La tâche de l’animal est centrée sur lui-même. Il ne se réjouit que de ce qui est à lui. Son air, sa nourriture, son petit. S’il va bien ,il se réjouit de tout. Il vit dans un cercle qui s’appelle lui-même. Ce qui est à l’intérieur du cercle, il le sent, car il centre tout sur lui-même : créature.
C’est juste le contraire chez l’homme. Votre mesure et votre joie sont ce que vous rayonnez au-delà du cercle. Et c’est pour cela qu’on ne peut pas le mesurer.
Si tout est joie autour de vous, la mesure est JUSTE. Et c’est possible.

MICHAËL

« Michaël, donne de la Force ! Toi dont le pied écrase la tête du serpent, la Force Froide, toi seul, tu peux la donner. Ce que tu tranches est déjà mort. »
« Tout acte fait corps avec toi, si tu appelles le chef des armées célestes : Michaël.
Il vient et tranche. Si ton acte n’est pas né de la pureté, de l’harmonie, de l’amour, de la vérité. Il tranche non pas ton acte mais celui qui agit, car il sont un.
Et l’acte – possible par vous – naîtra de la source et non plus des courants de surface. C’est cela qu’exigent de vous les êtres créés, et les cieux, les armées des Anges.

Le MIRACLE

« Tu vois le MIRACLE venir seulement si tu t’oublies, si tu t’OUBLIES.

Le MIROIR

« Il y a un miroir merveilleux en toi, il révèle tout – Il repose en toi et c’est LUI qu’il reflète.
Mais seulement s’il y a SILENCE.
Tourne toute ton attention vers le miroir merveilleux. Vois donc, tu ne peux pas créer tant que le miroir n’est pas lisse.

Le MOI

« Notre MOI juge nos actes. Nous le détestons. C’est en ne le détestant pas qu’il nous enseigne.

« Votre plus grand trésor est « le PETIT MOI ». Il ne faut pas le quitter, mais l’élever. Sot que tu es. Ne comprends-tu pas que ce « petit moi » c’est « la personne ».
La personne est bois et tout comme lui c’est son feu et non le bois en tant que tel qui transforme le produit en un autre utilisable.
Ni le four, ni le pain ne brûlent. C’est à son feu que le pain, qui sera bon à manger, cuit.
Le bois se transforme en Lumière, mais ne se perd pas.
Quel miracle que la personne ! BRULEZ.
Mais fais quand même attention : le pain n’est pain que lorsqu’il est distribué à ceux qui ont faim.

La MORT

« Qui se dépêche, s’approche de la MORT par devant. Qui tarde s’approche de la MORT par derrière. Entre les deux : l’ETERNITE.
Qui agit à temps ignore la MORT.

« La certitude de la MORT est le stimulant des faibles.
N’agis pas sous l’impulsion que ton temps est court.

« La mort – question brûlante – n’est que vibration. Entre la naissance et la mort s’interpose un écran qui fausse votre vue. Naissance et mort ne sont que vibrations.
La vie n’est pas donnée par pitié, la vie est éternelle, mais à travers cet écran, vos yeux ne voient pas.
Renaissance, résurrection, ténèbres, mort, chute, transmigration, réincarnation sont tout à fait différents de ce que vous supposez.
Si vous éleviez votre vue plus haut, vous verriez que de nombreuses vies, cela est impossible. La vie est une, indivisible, éternelle.

« Ce qui est en bas : « MORT » est en haut : « VIE ».
Toi aussi tu es mort et tu vis éternellement.
Une vie viendra en comparaison de laquelle la vie actuelle est : MORT.

Le MOT

« Le MOT est créateur, car il concentre tout, il centre. Tu as mis en MOTS tes manques, ainsi l’étincelle a pu venir. Le MOT construit. L’enveloppe n’est pas graine. La balle n’est pas le blé. Le MOT – Le Nom – MYSTERE.
Ne dites pas : « pourvu que ce soit ! » parce que quatre mots sont moins qu’un seul.
« Je crois quelquefois » - est moins que « je crois ».
« Que ce serait bon de pouvoir toujours aider » - huit mots ! « J’aide ». C’est un mot et il n’y a pas de brèches. En toi non plus.
L’acte est la parole du corps. La plénitude n’est pas le « beaucoup » mais l’intense et c’est l’éternelle mesure.

Le MOUVEMENT

« Tout mouvement sous l’empire de la faim, du froid, du désir n’est que contrainte. Mais toi – l’acte librement accepté – c’est le mouvement.
La croissance n’est pas encore mouvement, ni même le vent, ni même le courant des eaux, ni même l’érosion, ni même le cheminement des étoiles. Tout cela n’est que conséquence, tout cela n’est qu’inertie.
La main qui aide – c’est le mouvement.
Prononce cette parole : « J’ACCEPTE »… et tu te mettras en mouvement.


Le MYSTERE

« Matière et force, os et moelle, peau et tendron, douleur brûlante. Espace et temps.
Nous étions assis sur la pierre et sous la pierre : LUI. Caverne dans le roc. Au dehors rien ne portait fruit. Et LUI était là, en bas. Devant les yeux humains était dissimulé le cadavre.
MYSTERE.

« Un sourire jaillit du fond de l’âme : c’est un MYSTERE.

L’OBSTACLE

« La grandeur de l’obstacle n’est pas punition, mais confiance.
Dans les moments difficiles, ne cède pas au plus pressé. Choisis ton appui avec discernement. Il est l’UNIQUE, le seul. Prends garde de ne pas te laisser entraîner par le vide, le vide le plus noir. Marche dessus, comme tu marcherais sur l’eau.
Fais attention toutefois. Quitte l’ancien en cherchant le NOUVEAU. Quitte le en chaque occasion.

L’OFFRANDE

« L’OFFRANDE est ce qui doit nous élever.

L’ORDRE

L’ORDRE est pour les masses ignorantes. Le Créateur a donné, il donne toujours, il ne demande pas.
L’éau n’est pas pour la coupe, mais pour ceux qui ont soif. Ecoute les demandes et tout deviendra facile!

Le PAÏEN

« Sois Païen en tout, c’est la racine. Là où il n’y a pas du Païen, c’est le perverti. Et le perverti c’est l’insensible, la personne-piège.

La PAIX

« La PAIX n’a jamais encore existé, mais elle sera.
Nous aspirons tous à elle, mais notre aspiration n’est pas assez forte.
La PAIX c’est la Nouvelle Vibration.
Elle ne ressemble à rien d’ancien.

La PAROLE

« Derrière la parole brille un mystère. LUI parle – l’âme tressaille. Elle ne comprend pas la parole, car la troisième flamme, le troisième élément retient ton âme captive. Là, la vibration est large, floue. La troisième flamme, le troisième élément, ce sont les sentiments. Elle produit d’autres fruits que la quatrième.
Les sentiments doivent être élevés. La vibration s’intensifie.
Qu’est ce qui les élève ? L’aspiration ? – Non. La Foi ? – Elle n’est que potentialité. La force qui élève : c’est le don de soi, l’offrande de soi. Il n’est pas possible d’atteindre autrement le quatrième degré, la nouvelle demeure qui vous a été préparé.
LUI parle. L’âme brûle de connaître le cœur des sept, le quatrième degré de Vie, milieu des Sept, là où le pied s’arrête et n’avance plus, où l’âme ne demande plus et reçoit toujours.

« Fais attention à la Parole, ne joue pas avec elle, ne la pervertis pas, car à partir d’ici…de ta bouche… ce qui n’est pas délivré, le faux, le mauvais s’écoule vers le bas et corrompt les trois plans inférieurs, c’est la maladie.
Mais la parole peut délivrer, elle peut élever. Seul l’Homme a la parole. A Sa place vous parlez.

Le PECHE

« Pour le fort le PECHE est enseignement, pour le faible perdition.

« Le PECHE c’est « ce qui n’est plus bon » et ce qui n’a pas encore été « bon » met fin au PECHE.
Il envoie le PECHE pour que vos yeux s’ouvrent.

« Sous l’écorce morte, le ver peut se cacher. Mais si votre main s’abat, une nouvelle écorce pousse à la place, qui protège et sous laquelle la sève circule. Ainsi l’arbre devient porteur de fruits.
C’est LUI qui s’est greffé en vous. Il n’y a PECHE que là où l’arbre est mort.
Tel est le message sur le PECHE de l’élu.
S’égarer n’est plus possible.
Ne tarde pas ! Dans ta main est le couteau : tranche ce qui est mort. C’est ta tâche. L’élu n’est pas coupé. L’élu coupe. Il se coupe lui-même, s’il le faut !
Déjà, LUI n’attend plus.

Au jugement dernier, dans Sa Main rien n’est perdu. Le nouveau Bourgeon croît, porte fruits. La vieille branche est avalée par la fosse et elle devient nourriture, là, en bas. Elle n’est plus corps mort. TRANSFORMATION. Elle n’est pas déchet ni ordure, mais terre qui nourrit de nouveau l’arbre vert.
Ce qui est au-dehors est enseveli.
Ce qui est au-dedans – s’accomplit.

La PENSEE

« Sois attentif.
La pensée est matière, pesante, chancelante, aveugle qui attire vers le bas. Elle est serpent qui mort sa propre queue. Aussi son signe est-elle la roue. La roue qui tourne autour d’elle-même, sans machine ni attelage pour la mouvoir. Elle tourne seule autour d’elle-même, fumée terrestre qui s’accumule, et l’âme chancelle sans connaissance, elle erre, elle tourne, elle tourne sans arrêt.
ADAM, chassé, - à la place de l’Enfance en Dieu – a reçu le savoir : la pensée. La joie insouciante a été effacée. La Co-Naissance n’a pu se poser au dessus du sentiment. Le paradis était perdu. Mais LUI est la voie qui y reconduit.
La seule Réalité ! Que la pensée y soit reliée ! Qu’elle ne tourne pas toute seule ! La roue n’est libre que si elle devient partie, si elle sert, si l’entier est son maître. Que la Co-Naissance transcende la pensée !

La PEUR

« Il n’y a pas de peur en eux. Pourtant cette peur leur serait bénéfique.
Le manque de fièvre dans le corps est la victoire du destructeur.
La « DAMNATION ETERNELLE » c’est qu’ils ne savent pas qu’ils y sont et qu’ils n’ont pas peur.
Ils se craignent les uns les autres, et c’est cela l’enfer.
Peur pour les débutants – joie pour les élus.
Lorsque le grain a déjà germé, il disparaît et la peur cesse. Votre loi est la Joie.
Mais eux, il faut qu’ils aient peur.

« La peur est la demeure du chuchoteur.

La PLAIE

« Ce que nous prononçons est un mystère : « Guérissez la plaie, c’est déjà possible ».
Le sang divin ne descend que dans le corps de l’Homme. Il n’est pas possible de l’atteindre, de le boire, car entre l’homme et LUI il y a encore la brèche, la plaie. Mais si l’homme et LUI sont unis, - unis le corps et Celui qui est Lumière – il n’y a plus de plaie, car le sang circule déjà et le ciel et la terre se rejoignent. Avant la plaie faisait mal. Mais déjà l’union est possible. Il ne faut plus de plaie ! Ecoutez bien ! Que la plaie guérisse ! C’est le secret de la rédemption. Il ne faut plus transpercer le cœur, si Son cœur et le vôtre sont UN.

Le PLAN

« Soyez attentif au Plan. L’esprit crée le plan.
D’abord la MAISON – après l’habitant.

Ne faites pas de projets avec la tête, avec la tête, exécutez !
Le projet est chez le Père ; tous les projets. Si tu fais le plan de ce que tu vas faire – avec la tête – voilà que tu lâches la bride au temps – avant son temps – sur l’exécution, car le tête et le temps sont un.
NE TE CASSE PAS LA TETE ! Le plan plane au dessus du temps.
Si vous devenez un avec le plan, vous n’êtes jamais en avance et vous n’êtes jamais en retard…

Le PLUS

« Seul est le « PLUS » ce qui devient indépendant. Tout le reste est gaspillage

Le POIDS

« Le poids qui pèse sur terre, c’est la VOIE.
La DELIVRANCE élève le poids et il n’y aura plus de poids.
Ce qui est VOIE pour vous est POIDS pour moi.
N’essaie pas de te libérer du Poids.
C’est par lui qu’il t’est donné de suivre la VOIE.
Le SANS POIDS, c’est le rien.

La PRIERE

« Ton travail est ta PRIERE

La PURETE

« Que tous vos actes, travail, pensée, sentiments soient tout à fait purs !
S’ils sont purs, ils sont bons.
PURETE SIGNIFIE : Tout à sa place.
L’acte qui n’est pas à sa place est impur.
La pensée vague est impure.
Les sentiments mêlés à l’esprit sont impurs.
Il n’y a pas de « souillure ». Mot déplacé. Il n’y a qu’impureté.

La PSYCHANALYSE

« La psychanalyse démonte, mais ne peut pas remonter. Démonter c’est facile. Oui les psychanalystes reconstruisent, mais comme les enfants le font sans raison avec leur jeu de cubes.
Ils jouent avec la tâche la plus sainte.
Ils sont plus coupables que tous les autres, car ils trompent ceux qui leur font confiance. Ils déchirent le vivant, celui qui est en train de prendre forme et ils le pétrissent, ils l’écrasent.
C’est partout ainsi. Ils collent ensemble les débris tombés, déchiquetés, morts.

RENAITRE

« Le petit enfant est lumière, ayons toujours cela à l’esprit. Renaître c’est redevenir enfant.

La RESISTANCE

« Voici la voie : Î c’est également l’acte.
Voici la résistance : ‹—› : le repos.
1ère résistance : la terre, force horizontale


2ème résistance : l’eau
3ème résistance : l’air
La 4ème se situe déjà entre matière et non-matière.
Terre – eau – air – et ce qui n’a pas de nom
Profondeur, - hauteur
La terre, tu ne peux pas l’élever dans l’eau
L’eau, tu ne peux pas l’élever dans l’air
Tout a sa place.

NE PAS ELEVER ! Ni entraîner vers le bas
Mais RELIER.
Il faut passer au-delà de la nouvelle résistance sans se détacher. Ainsi dans le monde créé le HAUT et le BAS ne feront plus qu’un. Plus vite l’homme va, plus ils s’éloignent l’un de l’autre. La forcr horizontale est force morte. La résistance est inertie et c’est bien ainsi. Le rayon vertical traverse toute résistance, mais à condition qu’il se transforme.
L’inertie de la résistance transforme la force du rayon. L’Homme d’aujourd’hui ne perce pas dans le NOUVEAU. Entre deux résistances il est devenu plat et stagnant.
Le corps est fatigué, sur quoi se couche t-il ? Sur la terre.
Le sentiment a pour signe : l’eau
La pensée a pour signe : l’air.
Chaque plan est de plus en plus subtil.
Le plus facile est de forcer la terre. Une plus grande force est nécessaire pour forcer le sentiment. Une force encore plus grande pour transpercer la pensée. Comment est-ce possible ? A travers le rythme de l’acte et du repos.
L’Homme aujourd’hui – lorsqu’il est debout est inactif – lorsqu’il est couché, sans repos.
La réponse à toute question viendra d’en bas et d’en haut. La réponse est toi-même. C’est pour cela qu’il est si difficile de l’apercevoir. La vraie réponse devient partie de toi-même. Chaque question est manque. Si la réponse te remplit, il n’y a plus séparation. La réponse la plus certaine, c’est qu’une nouvelle question se forme en toi…
Il n’y a pas d’en bas ni d’en haut, si vous parvenez jusqu’à LUI. Si vous êtes unis, la Lumière point.
… La tempête souffle. Mais nous transperçons la pensée aussi, vers la vibration la plus fine, au dessus de la fatigue, de la douleur, du doute, de la mort…

Les REVES

« Les images du rêve représentent l’existence terrestre. Elles sont une enveloppe. A l’intérieur se trouve l’éveil. Pas au dehors.
Dans le rêve est en haut ce qui est en bas et le pesant est léger.
La seule délivrance : arriver au point qu’étant en haut, on se sente bien.
Il est difficile d’être en haut à cause du poids. Persévérez !
Le rêveur ne rêve pas qu’il dort, mais qu’il est éveillé.
Tous nous rêvons les uns des autres car l’image du rêve est trompeuse.
Celui qui a assez dormi se réveille tout seul. Aucun besoin de le réveiller. Tout ce que nous faisons maintenant est acte de rêve, pensée de rêve.
Chaque rêve s’accomplit car le rêve est préparation. Le petit enfant, lorsqu’il n’est pas encore né, lui aussi rêve du jour dans le sein de sa mère. S’il ne rêvait pas, il ne pourrait pas naître.
Le nouvel acte s’approche.

« La veille est plus que le rêve.
C’est toi qui es rêvé.
Le rêve est image, toi aussi tu es image.
C’est LUI qui s’EVEILLERA EN TOI.

« Les images du rêve sont une enveloppe.
Au-dedans est caché leur sens, au-dedans tu trouves l’éveil, non pas au dehors. C’est pour cela que tu ne t’éveilles pas.
Tu ne peux pas encore le saisir…
Tout est rêve, enveloppe.

Le RYTHME

« Si votre cœur est faible, c’est que votre vibration est un peu plus grande qu’il ne faudrait. Seul le rythme est fautif. C’est le seul mal qui puisse arriver. Le rythme, la force rayonnante pénètre tout sans bris.
Félicité-, Silence-, Paix-, Co/nnaissance – Rythme – Amour - Et en bas : VERITE.
Voici que le rayon vibre.
Nous vous bénissons. Notre bénédiction vibre toujours plus loin et crée. La petite brèche qui est en nous est déjà rythme et non coupure. Nous sommes unis. Notre parole est la parole des Anges, nous qui sommes par LUI. Et vous êtes avec nous et notre vie est unie.

« D’abord était le rythme, après est venu le chant. Il y a rythme sans chant, mais il n’y a pas chant sans rythme.
D’abord était le rythme, après la parole…vibration primordiale…premier jour. Le sol de tous les mystères.
Avec le rythme, tu peux créer ; avec le rythme tu peux détruire. La nouvelle oreille l’entend. Le battement audible n’est pas rythme…
Le cœur bat, c’est le rythme. Qu’est ce qui rompt le rythme ? Une matière étrangère,, corrompante, pénètre dans le sang, une matière nocive, une matière inutile. Et le cœur bat plus vite, le feu augmente. Il faut brûler ce qui dérange. Et c’est la fièvre. Le sang se purifie et le rythme se rétablit.
Ton rythme est rompu s’il y a matière corrompante. Tu as de moins en moins de fièvre, car tu guéris de l’ancien.
Ne participe pas aux ténèbres, mais rayonne la LUMIERE, toujours et partout.
Sois très attentif au rythme, il est son message ! Par toi, LUI juge, par toi, LUI lutte !
Il n’y a pas d’autre moyen de discernement que le rythme. Soyez attentifs tous ! Le SEPT est le rythme de l’Homme.
Ton cœur bat 70 fois, 7 fois 10. La plaie la plus profonde guérit en 7 jours.
Ecoute, écoute attentivement, écoute toujours car ce rythme n’est plus le rythme du corps. On ne peut pas le comprendre. Laisse ton mental dans le royaume qui lui est propre ! Selon la loi originelle, le feu de la vie est éternel, mais la fièvre, non.
Il n’y a qu’une clé : Soyez attentifs !

Le SAVOIR

« Sur un point le mouvement est mis en mouvement…et revient.
Pour l’homme la loi est différente. Le savoir l’a déviée d’un cheveu.
Ce décalage, ce « cheveu » suffit pour que tout se corrompe. Si l’homme devient UN avec CELUI qui met en mouvement, alors le nom du mouvement est Délivrance. Le nom de tous les mouvements.
Si le mouvement revient en celui qui met en mouvement, alors naît la JOIE pour l’homme.
C’est cela la pomme, la pomme du SAVOIR, un seul instant d’avance ou de retard.
Elle n’est pas à manger. Or l’homme l’a mangée. Il a retenu le savoir divin pour lui-même. Et voilà que cette pomme défendue incite à prendre et à ne pas donner.
Donner est tout !

« L’ARBRE DU SAVOIR : L’Homme en puissance
L’AUTRE : L’Homme qui est.
L’un des arbres : le moi reflétant la lumière.
L’autre : source de Lumière.
Le superflu doit brûler. L’or, lui, ne brûle pas. La lumière terrestre est un feu qui a été allumé. La lumière du ciel est un feu qui s’allume de soi-même, sacrifice : feu volontaire.
La nouvelle récolte est Lumière et non métal luisant.
Seul l’homme peut allumer le feu. Tout le reste ne peut qu’être allumé. L’autel est prêt, allume le feu à Sa gloire !
N’allumez pas l’autel, seulement le superflu.
L’ARBRE de la VIE ETERNELLE, le PERE, nous l’a donné, nous le gardons. Nous allons le donner à celui qui n’écoute plus le serpent, qui possède l’autre arbre.
Nous le gardons bien, le glaive dans la main. Nous interdisons. Nous gardons, mais vous, vous n’avez qu’à venir ! TRIOMPHEZ de NOUS !
Notre glaive ne s’abat que sur celui qui a peur, parce que c’est de la peur que naît le glaive.

La SCIENCE

« La science est l’enfant de l’émerveillement.
Il y a beaucoup de curieux mais peu d’émerveillés. Seuls ces derniers peuvent enseigner.

Le SEL de la TERRE

« Si tu prends le sel de la terre dans ta main et si tu l’élèves, le sel en vérité, ne s’élèvera pas. Mais si le sel est dilué, s’il circule dissous dans ton sang, il s’élèvera jusqu’au quatrième. Le goût du sel est éternel. Il ne disparaît pas s’il est dissous. Le sel est délivré s’il devient sang. Il ne disparaît pas, il vivifie et comble. Le nouveau sang est le Quatrième : la matière dissoute dans la Lumière.
Le Monde Nouveau est : Matière-Lumière. Dissous-toi ! Ton « Moi » se perd mais devient sang qui comble tout. Si tu te dissous, la matière est délivrée en toi, par toi et l’Esprit agit.
Donne-toi toi-même ! Ainsi le ciel atteint le Seigneur.
Dissous-toi toi-même ! A la place de l’arc en ciel noir, du manque, vient la Lumière. Appelons-la !

Le SENTIMENT

« Le sentiment n’est rien s’il n’est pas rattaché à la cause qui le fait naître. Il doit être élévation, toujours, vers le créateur.

« Le vrai sentiment est immobile. On ne peut aimer une fois ceci, une autre fois cela.

« C’est toujours ton premier sentiment qui est juste. Le second est déjà réflexion. La tête reste en arrière

Les SEPT AMES

« Les Sept Ames sont votre demeure. Sur la première reposent vos pieds. Les six vous enveloppent jusqu’à la tête, et au-dessus, la septième. Les sept âmes sont toutes agissantes :
La VERITE – EST
L’Amour – CROiT.
Le Rythme, l’Harmonie – sont MOUVEMENT
La Conscience, la Co-naisssance – CREE
La Paix – REPOSE
La Félicité – TRANSCENDE TOUT.
La cause ultime est grand mystère, inexprimable Ivresse et Ravissement. PLENITUDE.


Le SILENCE

« Le SILENCE : Tous les mystères ensemble.
Le monde nouveau aux sept âmes.

« Tous les sons unis : le SILENCE.
Le créateur est dans la créature. Son reflet apparaît s’il y a silence. Et à partir du SILENCE tu peux créer.

La SOUFFRANCE

« La souffrance n’a pas de sens. Elle est le guide de l’animal seul.

« La souffrance ne dure qu’aussi longtemps on ne LE reconnaît pas en tout.

« Il est un fait que placé devant un être humain, nous sentons son manque. Cela nous fait souffrir, car le manque est un mal.
Pour nous c’est dans l’imparfait qu’il y a mystère. Comment cela serait-il s’il ne nous était pas donné de reconnaître le parfait : l’imparfait reflète le parfait.
Aime LE dans la perfection, ADMIRE LE dans l’imperfection, car tout est son miroir.

« La souffrance doit être accueillie comme étant messager du ciel. Mais laisse le partir s’il le veut.

« La souffrance n’enseigne pas, n’élève pas. La souffrance n’est pas nécessaire. N’attendez de la souffrance aucun fruit, rien de bon. La souffrance remplit la plaie ouverte. La plaie est le péché et la souffrance est la réponse.
La plaie est le vide que la guérison remplit. Ce n’est pas le « plus ». Ce n’est pas le fruit. Ce « plus » là n’est qu’apparence. La souffrance n’est que petite partie, fragment. Si la souffrance était tout, La Délivrance qui l’effacerait ne serait que duperie, rien d’autre.
La SOUFFRANCE n’est pas nécessaire.
Les coups, le châtiment ne sont pas nécessaires. Le don de soi, le sacrifice les efface. C’est la grâce la plus sacrée.
Après le péché – la purification. Après la purification – le don de soi. Après les noces, la conception immaculée – la nouvelle maison.
La mort s’arrête au dehors. La souffrance reste au dehors. La brèche est remplie et la souffrance cesse pour toujours.
Matière glorifiée ! Nouvelle Conscience ! Eternellement, l’Homme est fils de Dieu. Adam le fils pénitent, vient habiter la nouvelle maison. Au lieu des joies vaines, il a trouvé sa vraie place, la vie éternelle.

Le SOURIRE

« La bouche représente la matière dans le visage. La bouche est de la terre. La force d’attirance vers le bas tire la bouche en bas, vers le haut s’élève. Tout animal sait pleurer, gémir. Sourire, seul l’homme le sait. C’est la clé. Le sourire est à l’image de la DELIVRANCE. SYMBOLE. La force créatrice élève la matière – cela dépend de toi.
L’enfant – nous l’élevons mal, de la vieille façon. Je suis gai – je souris, je suis triste – je pleure. Cela n’est plus. Vieilles façons !
Enfant dressé – enfant déformé. Les coups corrompent l’enfant.
Ne mesure pas l’enfant avec l’ancienne mesure, car il sera déformé, ni avec les mesures des autres non plus.
J’habite dans le sourire et je suis ta mesure.
Le sourire est symbole : maîtrise sur la matière.
Il ne faut pas pleurer sur le manque ; méchanceté, épouvante, ténèbres, votre nom est : manque.
Non manque d’eau, mais manque de feu.
La créature impuissante pleure, car elle ne sait pas faire autre chose.
Le sourire est pont au-dessus de l’ancien abîme. Entre l’animal et ce qui est au-delà de l’animal, un abîme profond, le sourire est le pont. Pas le rictus, ni le rire. Le sourire. Le rire est le contraire des pleurs. Le sourire n’a pas de contraire.
La clé de tous les actes, de ton travail, de ton enseignement, c’est le sourire.
Le sourire est la prière de chaque petite cellule, de chacune et elle monte jusqu’à la bouche. Le sourire élève au-dessus de tout.
Le sourire intérieur est la condition première.
SOURIRE_PAROLE-CREATION sont les attributs de l’homme.
Les pitres ! Ils usurpent le visage humain qu est sacré et que devient-il ? Un affreux amas de boue ! Un tas de chiffons fripés ! Un masque barbouillé !
Observons le vrai sourire ; A quoi le reconnaît-on ?
Les yeux n’y participent plus, seulement la bouche.

La TÂCHE

« Reconnaître la TÂCHE, c’est voir apparaître dans sa pureté l’INDIVIDUALITE. Tout autre chose n’est que palliatif à la douleur, dont le nom est : « trop » ou « peu ».

« Si LUI est grand en toi, toute TÂCHE est petite, minime, facile.

Le TEMPS

« Le Temps naît entre tes mains, si l’infini est dans ton cœur.

« Le grand trompeur : le TEMPS.
Passé – Présent – Futur.
L’un regrette le passé, l’autre en a peur.
L’un espère dans le futur – l’autre en a peur.
Ainsi, il n’y a pas de « présent ». Parce que ou bien l’homme est dans le passé – ou bien dans le futur.
PASSE – PRESENT – FUTUR. Tous les trois ne font qu’un seul fleuve. Inséparablement unis – mouvement, mouvement de la matière fine. Quelle différence de regarder le fleuve – ou bien d’être dedans. L’Homme est le maître du fleuve aussi.
L’ACTE est l’éternité présente dans le TEMPS. La précipitation n’est pas l’acte. Le point dont il est question – est au-delà du fleuve. Le passé, le présent, le futur sont trois rayons. Leur point-foyer est l’éternelle réalité. REALITE.
Quitte le temps et tu seras son maître. Œuvre créatrice, ACTE ne peuvent partir que du point d’Eternité.
Le poids n’est qu’enveloppe, mais le grain germe, si LUI souffle sur vous. LE TEMPS EST PROCHE - LE TEMPS EST LOIN – LE TEMPS S’EVANOUIT. IL N’Y A PLUS DE TEMPS – SI LUI GRANDIT EN VOUS.

Le TRAVAIL

« Commence ton travail, comme si tu ne l’avais jamais fait !

La TRINITE

« Le Monde créé – le Fils. Le Créateur – le Père. Le pont – le Saint-esprit : la TRINITE.
En vérité, elle est UNE.

« L’Esprit est – créateur, l’âme – intermédiaire, le corps – matière. La Sainte-Trinité.


L’UN

« L’UN est la valeur sûre. Le quelquefois, le souvent, le plusieurs fois sont des failles, des éclats.
Reconstituer l’UN c’est la TÂCHE.
La JOIE UNE, l’AMOUR UNE, le SOURIRE UN.
L’UN ne se forme pas avec le saisissable, mais avec l’insaisissable.
ETRE UNIS, voilà le secret et non pas être ensemble. Si je suis ensemble avec des affligés, je m’afflige aussi. Mais si je deviens unis à eux, je les rends joyeux.

Avant la naissance – l’ancienne – mère et enfant font UN.
Si l’enfant naît – ils se séparent en deux.
Nous sommes deux – lorsque nous naîtrons nous deviendrons UN.

Le VERBE

« La parole est sacrement, la quatrième manifestation. Le pont entre la matière et l’esprit : Le VERBE, le quatrième plan.

« La fin est le commencement, au commencement est le VERBE et le VERBE est en vous. Cherchez, cherchez sans trêve !
Celui qui cherche trouve.

« Remplissez-vous de LUI, ainsi prendra corps le VERBE ! Tout ce qui se conçoit en vous sera.

« La parole du nouveau corps est : « LIBERTE ». Son noyau : « DONNE ».
Le nouveau corps est le quatrième et pourtant tous les corps unis.
NECESSITE – est
POSSIBILITE – croît
VOLONTE – est mouvement
LIBERTE – agit
C’est le VERBE. Le DONNE.

« Chaque cathédrale devient tombeau, si on n’y fait qu’annoncer le VERBE. Après la Bonne Nouvelle – que vienne la Réalité ! Si elle ne venait pas, celui qui l’a annoncé serait un imposteur.

« Le sage, l’élu, demeure immobile dans l’obscurité. Il ne marche pas, il n’avance pas. Il ne s’élance pas. Et quand même la Lumière le trouve, son oreille n’entend plus, ses yeux ne voient plus, mais le rayon se déverse à travers eux. Son cœur n’attend plus. Il n’y a plus rien à attendre. Sa main ne demande plus, il n’y a plus de foi. L’espace n’existe plus, mais il Agit.
Son corps est devenu le VERBE, car LUI, il Donne.

« La confiance placée en vous est Litière, sol. La graine semée en vous, le VERBE. Le DONNE commence à germer.

« Vacarme, tapage, gémissement. Le sang et la moelle se dessèchent. L’enveloppe est balle et paille. Et pourtant le mot doit être porteur, le mot doit envelopper le VERBE.
LUI veut découvrir SON cœur, c’est pourquoi IL donne au mot sa force.

« Tranchez ce qui en vous n’est pas rempli de LUI ! Arrachez vos yeux, coupez vos mains ! A quoi sont-ils bons si à travers eux Il ne peut pas agir ! Matière qui périt, boue qui sera balayée ! La colère divine s’abat. Mais la parole prononcée vient de LUI, de son ETRE, alors c’est le VERBE – LE DONNE – qui demeure éternellement. Toute faiblesse disparaît en vous, si c’est la foi que vous témoignez, en vérité, témoignage qui n’est pas parole, mais uniquement FORCE. Ne soyez pas faibles. Que votre bouche reste fermée, si vous ne dites pas vrai ! Que votre main reste figée si vous n’agissez pas à sa place !

« Le septième est avec vous jusqu’à la fin des temps, jusqu’au commencement du NOUVEAU TEMPS. Il est celui qui aide, il est la force éternellement rayonnante. Sa parole est la Parole, la seule qui soit. Il est le bâtisseur, celui qui trace des Plans de la Nouvelle Demeure et la construit. Il est la TETE. Nous sommes les membres, toujours prêts à servir. Il descend chez vous et il vous parle. Vous le cherchez et c’est LUI qui vous trouve. La mort est sous ses pieds. Il est le FILS. Chaque balle blesse son cœur. Il est le FILS, le FILS de DIEU qui a été crucifié. On peut le reconnaître, on peut l’atteindre, l’Enfant, le FILS de DIEU, qui a donné son sang pour nous, qui s’est laissé ensevelir.
Il peut déjà être le frère, dans la parenté la plus élevée de la Terre. C’est l’aboutissement et c’est le commencement. Le corps devient VERBE, Nouveau Nom, mystérieux, insaisissable, cône blanc dont la pointe atteint le bas, point incandescent, promesse, alliance qui jamais plus ne sera brisée. C’est l’ACCOMPLISSEMENT.

« L’amante cède si l’amant vient. Les deux sont UN. IL n’y a même plus de lien, parce qu’il n’y a plus de brèche. Vibration éternelle, transfiguration. Le mystère de la Sainte-Trinité est Amant – amour – amante.
Les trois sont UN et tout de même distincts.
Eternellement agissant est le VERBE : le OUI.
Le seul enseignement : LUI EST.

« Les deux amants sont issus de LUI, LUI qui fait naître éternellement. A la place de la Lumière sans corps et du corps sans Lumière, le NOUVEAU, les deux amants unis : Le VERBE est DEVENU CHAIR, et la MATIERE est devenu LUMIERE.

« Tout autour de vous la destruction. En vous l’éternel renouvellement, la purification, le don de soi, les noces. N’ayez pas peur ! La destruction peut faire son œuvre partout. La terre et le ciel peuvent être détruits. Tout cela n’est rien, si le feu Nouveau est allumé. Aimez, la vie, les sept !
Or si une seule flamme manque, c’est l’horreur, la rupture, la fin.
Mais si les sept sont en unité, matière et ciel unis, c’est le VERBE, le DONNE.

Le VIDE

« Il n’y a pas d’abîmes si sombres, il n’y a pas de falaises si hautes, il n’y a pas d’égarements si tortueux, qui ne soient pas VOIE.
Que les frayeurs terribles ne vous égarent pas ! Vous pouvez déjà marcher, non seulement sur l’eau – si vous avez la foi – mais aussi sur le vide, sur le vide noir. Ne vous effrayez pas ! Faites attention à cette seule chose ! Ne vous appuyez pas ! Ce qui parait l’appui le plus sûr, c’est le vide le plus noir. Ne le saisissez pas, car vous deviendrez le vide vous-même !
Il y a un unique appui qui ne déçoit pas. Aucun autre ! Que c’est merveilleux. Chacun de vos pas à travers le vide devient une île fleurie, où les autres peuvent poser le pieds. Mais sur le chemin n’emportez rien d’ancien avec vous ! Le vide attire le vide. Vous devez partir sans vêtements. Un vêtement neuf, encore jamais vu, vous attend…
Dans ton travail aussi, quitte l’ancien ! Cherche le tout nouveau, ne crains pas de rester sans vêtement ! Tu ne peux pas t’habiller de neuf. Si tu n’ôtes pas l’ancien. C’est lui qui vêt le lys des champs, comment ne te donnerait-il pas un nouveau vêtement, si tu as la foi !


La VIE ETERNELLE

« Voici le secret de la vie éternelle :
Que tous tes actes, ta foi, ta pensée, ton amour soient constants. Tout attiédissement – agonie, disparition. Toute pause molle – est évanouissement, mort.
Tout repentir, tout recommencement – sont guérison, résurrection. Le Nouveau est autre, tout à fait autre. Vie éternelle, Pensée éternelle et Connaissance éternelle.

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